Textes et autres élucubrations de Jérôme

Voici certains textes de mon cru. Soit présenté à des concours, simplement par plaisir ou défoulement personnel, communément appelé auto-thérapie.

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Si c’est d’être langue sale que de dire la vérité aussi crue soit-elle et bien je suis un crotté…

lundi, mai 02, 2005

La Philosophie


Je ne sais pas qu’elle souvenir vous gardez du Cegep, peut-être que c’est l’odeur du café étudiant ou l’odeur de la petite culotte de votre voisine de casier, mais pour ma part un de ces souvenir c’est les cours de philosophie. Ma vie était vraiment poche dans c’temps-là…

Est-ce qu’il y a déjà quelqu’un qui a déjà comprit un des livres qu’ils nous faisaient lire? Moi non! En partant le prof nous faisait jamais lire un livre au complet. Non on en lisait que des passages. Ça commence bien. Déjà que c’est écrit d’une manière hallucinante, mais en plus pour encore plus moins comprendre, on lit un chapitre par-ci, un autre par-là! Même Les Filles de Caleb, si tu lis juste les chapitre 3, 8 et 12 tu vas être fourré. Même chose si tu écoutes un film sur DVD, mais tu veux juste un condensé de l’histoire, tu n’iras pas écoutes 4 ou 5 boutes au hasard pour avoir une idée globale du film. Tu vas l’écouter du début à la fin.

Mais allons-y d’exemple concret. On va se contenter de quelques extraits.

Tout d’abord Antigone de Sophocle, un passage sûrement important puisqu’il est souligné dans mon livre de l’époque.

« Comprends-le bien : un mari mort, je pouvais en trouver un autre et avoir de lui un enfant, si j’avais perdu mon premier époux ; mais, mon père et ma mère une fois dans la tombe, nul autre frère ne me fût jamais né. »

Finalement c’est peut-être un épisode de Virginie.

Non sans blague, en partant pour être un bon philosophe de l’écriture faut savoir abuser du passé simple. Ça donne un ton compliqué et songé au texte ce qui est super important. On poursuit…

« Pris de peur, j’ai recours alors aux sacrifices que la règle est d’offrir sur des autels à feu. Mais la flamme ne jaillit pas de mes offrandes. Les cuisseaux se mettent à fondre, à suinter, à baver sur la cendre ; ils fument, ils crachent ; la poche de la bile éclate et saute en l’air ; les os enfin ressortent de la graisse qui d’abord les couvrait et qui maintenant ruisselle sur eux. Tout cela – présages avortés de rites qui s’obstinent à demeurer muet… »

Ok c’est assez! Selon moi il essaie de décrire la dernière indigestion de mononcle Rolland mais j’suis pas sûr.

Ils n’ont jamais pensé aussi de nous traduire ces livres en langages du 21ième siècle. Première chose qu’on devrait nous demander de nous procurer pour un cours de philosophie : UN DICTIONNAIRE!

De plus les refaire avec des noms de notre époque. Me semble si les personnages s’appelaient Serge, Patrick et Mathieu on serait moins mêlé qu’avec Créon, Tirésias et Ismène! Pas sûr mais déjà quand c’est un exercice de mémoire de se souvenir juste de leur nom, savoir quel est leur rôle en plus, ça ajoute au coefficient de difficulté.


à suivre...

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